- minon
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● minon nom masculin En Suisse, chaton (inflorescence).⇒MINON, subst. masc.Région. ou vieilliA. — Fam. et lang. des enfants. Chat, petit chat. (Dict. XIXe et XXe s.). Synon. mimi, minet, minou.♦Expr. proverbiale, vieilli. Il entend bien chat sans qu'on lui dise minon. ,,Il entend à demi-mot et sans qu'on explique clairement la chose`` (LITTRÉ; dict. XIXe et XXe s. jusqu'à Lar. 20e).— P. métaph. [À propos d'une pers.; pour exprimer une intention affectueuse ou tendre]:• —. — Pourquoi fouillez-vous ainsi dans le passé? dit-elle [Marie Touchet à Charles X] en pensant à l'épouvantable vie de Charles VI. — Que veux-tu, mon minon? les rois peuvent trouver, sans recourir aux devins, le sort qui les attend, ils n'ont qu'à consulter l'histoire.BALZAC, Confid. Ruggieri, 1837, p.305.B. — P. anal.1. Au plur. [Notamment Bourgogne, Dauphiné, Savoie]. Fleur mâle du saule, du coudrier, du noisetier, du noyer. Synon. minou (région.), chaton. Les minons du saule, petites queues de fourrure à l'odeur miellée (COLETTE, Cl. ménage, 1902, p.187).2. [Notamment Bourgogne] Petit rouleau de poussière (cheveux, laine, duvet) que l'on trouve sous les meubles. Synon. chaton, mimi, mouton. Avec les années qui venaient, elle avait pris ainsi l'horreur des poussières, se désolait des minons (ESTAUNIÉ, Bonne Dame, 1891, p.14).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1718; 1935: ,,on dit aussi minou``. Étymol. et Hist. 1. Fin XIVe s. mynon «chat» (E.DESCHAMPS, Œuvres, éd. Queux de Saint-Hilaire, t.5, p.389, 14); 2.1596 minons masc. plur. «chatons du noyer, du noisetier, du saule, etc.» (HULSIUS). Du rad. min- (minet); 2 ces fleurs ont été ainsi nommées parce qu'elles sont douces au toucher comme le poil d'un minon ou chat (Vie Lang. 1973, n°256, pp.377-378).minon [minɔ̃] n. m.ÉTYM. Fin XIVe; du rad. de minet.❖1 Régional, vieilli. Chaton, assemblage de plusieurs petites fleurs.2 Fam. Chat. ⇒ Mimi, minet, minou.0 Ces lettres, il les avait sur lui (…)— Tu les as lues ?— Pas eu le temps. J'ai seulement vu qu'elles étaient de la même écriture. L'une d'elles adressée à : « Mon gros minon chéri ».Gide, les Faux-Monnayeurs, III, V, in Romans, Pl., p. 1148.
Encyclopédie Universelle. 2012.
